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Apiguide a prêté ses pages à un mélomane qui veut bien exposer les résultats de quelques décennies de recherches personnelles en matière de reproduction sonore très haute--fidélité. Voici en plus de ses trouvailles, quelques unes de ses réflexions personnelles...



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La musique, l'oeil et l'oreille
Plaisir musical: la psychoacoustique et votre chaine HiFi

PASSION MUSIQUE
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Reflexions personnelless de l'Audiophile Apiguide pour les audiophiles mélomanes

Avec une chaine hifi vraiment musicale,
il peut vous arriver un jour d'avoir à choisir* comment vous faire le plus plaisir: faire plaisir à votre oreille
ou faire plaisir à votre oeil...


Voila un choix à faire qui peut sembler étonnant puisqu'il n'y a ni image** ni vidéo en jeu.    En effet, je parle bien et uniquement de la musique... au travers d'une image, oui, mais il s'agit en l'occurence d'une "image mentale", celle de la scène sonore virtuelle.

Et le cerveau tranche vite sur ce qui va vous donner plus de plaisir musical, plus d'émotion...
il tranche en effet le plus souvent pour l'oeil, pour ce que j'appellerai le "quasi visuel"...   et même d'autant plus souvent si vous êtes un habitué des salles de concert. Voila qui semble étonnant pour de la musique? En fait, non, ce n'est pas si surprenant que cela!... explications...


(*) et c'est un très bon signe, cela signifie en effet que votre chaîne HiFi est parvenue à bien reproduire de la musique et non simplement des sons!
(**) Soit, le lecteur CD-SACD Phi audiophile (à base d'une platine Philips), dont il est question ici, est aussi un excellent lecteur de DVD et il est pourvu en outre de sorties pour le home cinéma, mais sa fonction image ou home cinéma n'est pas ici mon propos.


 

Deux CDs d'exception pour illustrer mes propos

Carmen, de Georges Bizet dans l'interprétation (inégalée à mon goût) de Victoria de Los Angeles avec les choeurs et orchestre de la Radiodiffusion Française sous la direction de Sir Thomas Beecham - (enregistrement de 1989) -
>>> Crtique lue en ligne: sur Amazon.fr un mélomane, Pierre Declercq, donne son opinion sur cette version, opinion que je partage entièrement : "Cette version enregistrée en 1960 est une peut-être la meilleure intégrale. Victoria de los Ángeles est une des rares à être expressive sans faire de Carmen une mégère. Timbre et interprétation sont des références. Cette modération et cet équilibre se retrouvent chez presque tous à commencer par Beecham le chef d'orchestre qui rend parfaitement justice à cette fantastique partition qu'est «Carmen». Nicolaï Gedda est le partenaire vocal idéal de Victoria de los Ángeles. Quant à Ernest Blanc en Escamillo, il mérite comme d'habitude tous les superlatifs. Il faut bien sûr un bémol et il s'agit ici de la Micaëla de Janine Micheau, au mieux sans intérêt, au pire irritante, comme d'habitude. Il est étonnant en tout cas de voir qu'une des meilleures Carmen était une Espagnole, alors que cette Espagne d'opérette n'existant qu'en France ne pouvait que lui être étrangère. Par contre que cette Espagnole ait été une spécialiste du répertoire français n'était bien sûr pas un hasard pour l'intelligence du rôle et de la musique. C'est cependant avec nostalgie que l'on écoute maintenant les duos entre Nicolaï Gedda et Victoria de los Ángeles, témoins d'une certaine école de chant bien révolue."
>>> j'ajouterais à titre personnel "Quelle diction, quelle articulation, quel phrasé, quelle émotion... voila ce qu'était le français bien chanté!" Si vous craignez la longueur de 3 CDs, écoutez au moins cet air :"Le Fleur Que Tu M'avais Jetee" du milieu 2è acte. On trouve le livret en ligne en ligne sur des sites perso, ou même plus (!) Coffret 3 CD EMI classic

L'oiseau de feu, de Igor Stravinsky, - version 1919 - avec le Philharmonia Orchestra dirigé par Carlo Maria Giulini - (enregistrement de 1956) - avec d'autres grandes oeuvres, sur un double CD EMI classic "Great Conductors of the 20th Century""
>>> Critique lue en ligne: auteur anonyme "Quelle anthologie ! si la 7ème de Beethoven souffre d'un léger empâtement et de quelques raideurs, (l'enregistrement SONY avec la Scala me semblant plus abouti dans cette optique éminemment lyrique), si la tendresse éperdue de Ma Mère l'Oye nous était déjà connue à travers l'enregistrement tardif du Concertgebouw, que de découvertes : un Rossini patricien, un Schumann d'un souffle brucknérien, un Beethoven épris de liberté, un Stravinsky ensorcelant et un Strauss impérial. Giulini résout une fois de plus la quadrature du cercle : comment ne pas obérer l'humanité et l'élégance par un raffinement extrême."
>>> j'ajouterais à titre personnel: "C.M.Giulini a le don de conduire avec une clarté qui rend la musique évidente à n'importe qui. Pour l'oiseau de feu, l'enregistrement de 1956 témoigne là encore d'un savoir-fair toujours inégalé dans la prise de son! Pour la 7ème de Beethoven, écoutez donc le 2è mouvement, son rytme, sa tension... non ce n'est pas de la raideur! C'est simplement poignant!. Merci Mr Giulini."

Pourquoi ces deux CDs?

- Parce que en premier lieu ce sont deux purs trésors. Si vous ne connaissez pas ces chefs d'oeuvres, c'est l'occasion de les découvrir et dans des interprétations qui devraient vous séduire.

- En second lieu, ces enregistrements déjà anciens (et pour le Stravinsky qui remonte même au tout début de la stéréophonie) témoignent d'une maîtrise technique de la prise de son dont j'estime personnellement qu'elle a quasiment disparu. L'analogique, le souffle de la bande magnétique de l'époque... ce sont de faux problèmes! La dynamique soi-disant réduite des enregistrements d'antan, 45/50db, par rapport aux 90 dB du CDaudio ou aux 110 dB du SACD actuels ? C'est de la blaque, on ne parle pas de la même chose! Bon sang, quelle claque ils prennent, les ingénieurs du son du XXIè siècle avec leurs consoles hyper sophistiquées et leurs dizaines de micros! Je pourrais même (si j'étais méchant) vous donner une liste de SACD récents techniquement ratés, sans vie, sans émotion et sans image sonore crédible... une vraie trahison du talent des artistes!

- En dernier lieu, l'existence même de tous petits défauts (très secondaires) comme la verdeur de certains micros ou le bruit de fond ou le pré-echo de bande vont au contraire me permettre de mieux expliquer mon analyse. Pour l'anecdote on relira l'histoire du Philharmonia Orchestra , témoignage d'une époque où les majors, loin du supprimer le rayon de musique classique, créaient au contraire leur propre formation, comme EMI, avec des musiciens prestigieux.

Ces deux CDs sont encore disponibles sur Amazon.fr
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Le difficile choix entre 2 formes de plaisir musical:
le sensuel ou le visuel ?

Le sensuel, c'est ressentir dans la musique instumentale comme dans la voix humaine un véritable plaisir à l'écoute des timbres, de la variété des tessitures, des plus infimes intonations... autant d'informations délectables qui viennent s'ajouter à l'émotion de l'interprétation. C'est une dégustation de gourmand, une approche plus intime des artistes, un peu comme si vous étiez placé au premier rang des fauteuils d'orchestre.

Le visuel, c'est ressentir la présence physique des artistes, ressentir leur présence dans la salle de concert, comme si vous y étiez physiquement, avec le sentiment très convaincant que vous pourriez même les voir... C'est ressentir l'espace, le silence "vivant" et le vide "habité"entre les pupitres comme si devant vous s'était ouverte une large baie donnant sur la salle ou la scène du lieu de l'enregistrement. C'est une vision plus vaste, avec de la profondeur et de la perspective, un peu comme si vous étiez placé au premier balcon.

Une chose est sûre, lors d'un concert vous ne pouvez pas être à la fois au premier rang des fauteuils d'orchestre et au premier rang du balcon! Selon vous goûts (et vos moyens financiers), vous avez fait un choix. C'est ce genre de choix qu'il m'est arrivé d'avoir à faire avec ma chaine hifi...



A l'origine de ce cruel choix... une "amélioration"!

(cette image est en fait un peu trompeuse mais c'est pour la rendre plus lisible. Comme je l'explique dans le guide de l'euphonie, le pinceau de lumière de la diode LED bleue est en réalité beaucoup plus fin et focalisé. La diode est en outre quasi recouverte de peinture noire mate.)

La transparence, c'est je crois la qualité première du lecteur CD-SACD Phi audiophile. Ce lecteur s'oublie et laisse place à la musique. La matérialité quasi en trois dimensions de la scène sonore est criante de vérité. Cette crédibilité qui trompe le cerveau, fait qu'on ne se pose pas la moindre question sur les éventuelles imperfections du son lui-même. Au concert, on accepte sa place, qu'on soit plus près des cuivres ou plus près des violons... on l'admet sans rechigner..

La rutilance, le chatoiement : En adaptant à ce lecteur une bidouille constituée de l'ajout d'une diode LED bleue (description détaillée de ma façon de faire dans le guide de l'euphonie), j'ai constaté après maints essais un assez sensible gain sur les timbres. Entre autres le bas medium ressort plus riche, un chouîa plus rond, très agréable.  Par contre on perd de la profondeur dans la scène sonore, et le vide entre les pupitres s'estompe. Les instruments sont moins "détourés". Le bruit de fond de la bande magnétique (Stravinsky) s'entend davantage et fait corps avec la musique alors qu'il se situait auparavant sur un plan sonore différent et donc nullement gênant. On perd de la transparence comme si un léger halo nimbait la scène.

J'écoute aussi beaucoup avec mes yeux! Bizarre?... Non !

Etrange! A l'écoute d'une seule voix, d'un seul instrument, en récital, aucun doute cette fichue LED allumée rend mieux les timbres et les tessitures... A l'écoute d'une formation (petite ou grande peu importe) bien enregistrée, ou d'une belle prise de son "live" aucun doute je prèfère la LED éteinte. Voila un phénomène qui m'intrique passablement et qui mérite une petite introspection.

Introspection! Je me rends compte que dans mon écoute LED éteinte je porte naturellemnt mon regard vers le point virtuel de l'instrument auquel je m'intéresse. Je papillonne ainsi, posant mon regard de pupitres en pupitres sans même m'en rendre compte... car ils sont virtuellement là. Peu importe la tessiture plus pauvre, puisqu'ils sont là... c'est qu'ils sont vrais... voila ce que me dit mon cerveau. J'entre immédiatement "dans" la musique, je suis dans un autre lieu. C'est flagrant quand Victoria De Los Angeles chante Carmen. Sa voix est moins bien timbrée mais l'effet de salle rend la scène sonore tellement crédible qu'on accepte ce mensonge. Une bonne reproduction HFi domestique, c'est le "mentir-vrai". C'est tromper le cerveau et parvenir à lui faire ressentir les mêmes émotions qu'en direct... sans le direct.

Au concert! Cette capacité de localisation visuelle est évidente au concert. On pose les yeux sur le premier violon et on n'entend plus que lui, idem pour la clarinette pourtant située au 4è rang et ainsi de suite. L'oeil et l'oreille sont complémentaires dans les informations musicales qu'ils transmettent au cerveau. Et c'est le cas en HiFi, même s'il n'y a rien à voir. La connexion avec l'oeil se fait d'elle même si la scène sonore virtuelle perçue par l'oreille donne au cerveau le sentiment de la réalité.

Suivre des yeux! Inversement, la LED allumée, j'écoute, j'apprécie les timbres, je les savoure même, mais mon regard reste assez fixe. Je n'ai pas tendance à le diriger vers chaque instrument. Je reste plutôt "en dehors", spectateur, goûteur, mais pas sur le lieu même. Bref, je n'y crois pas ou j'y crois moins. L'oeil aurait donc une certaine primauté sur l'oreille en musique (!) . C'est l'oeil finalement qui fait emporter la conviction, l'adhésion. (On lira en bas de page des articles sur ce même sujet, ou voisins.)


La couleur de la musique, la musique du noir...

La couleur du noir. Pour le peintre, le noir n'est pas une couleur, c'est l'absence de couleur. C'est pourquoi il se marrie avec toutes les couleurs, le noir les fait ressortir. En musique, l'équivalent du noir c'est le silence, ce silence sur lequel s'écrit la musique. Il est des noirs intenses, profonds, ténébreux, vastes, brillants ou mats... comme il en est des silences.

La couleur du silence. Le silence en musique n'est pas l'absence de son, l'absence de tout bruit, le silence c'est seulement l'absence de musique. En effet le silence n'existe pas dans la nature (même dans une chambre sourde "pro", vous entendrez toujours votre propre coeur et le bruit de votre circulation sanguine). Notre cerveau ne perçoit pas du tout de la même façon le silence aérien d'une belle prise de son live et celui, mat, plat et inexpressif, d'une prise de son multipiste dans un studio d'enregistrement, mixée et retriturée.

Plus que noir. Plus le noir "autour" est intense plus les couleurs sont perçues. C'est ce phénomène qui s'illustrait avec les tubes cathodiques "black shadow mask" des téléviseurs Sony, dont l'image était réputée .  Plus le silence est de qualité, plus la musique s'inscrit dessus avec lisibilité.

Le plus, le moins. Je pense que, peut-être, la LED allumée permettrait une meilleure lecture de certaines informations du CD et que cela explique le gain en timbres ressenti. Mais je crois que dans son apport d'information, elle en perd d'autres ou elle en modifie qui étaient porteuses de subtiles informations temporelles, celles qui gérent la phase des deux voies D et G. Cette légère perte suffit à créer un bruit inaubible mais ressenti, ce hâlo, qui fait un silence non crédible pour le cerveau. Du coup les instruments sont moins détourés, moins visualisables. Cela expliquerait le bruit de souffle de bande qui ne semble plus hors phase avec la musique mais au contraire superposé à elle, intrusif. Il se pourrait bien aussi que la LED n'extraie rien du tout en plus mais perturbât un peu les informations et donne l'illusion de timbres plus riches par effet de choeur (j'ai déjà expliqué ce phénomène que j'utilise pour mes voies verticales pour une holophonie 3D) . Phénomène qui à l'écoute s'avérerait en partie positif (timbres) et en partie négatif (acoustique de salle). Allez savoir...

Revenons aux deux disques. Les deux CDs que je cite sont exemplaires sur le plan de l'aération, avec cette noirceur vivante entre les pupitres... et pourtant les salles sonnent bien différemment et les prises de son aussi. La Radiodiffusion française par exemple était une grande adepte du simple couple de micros (voir ci dessous couple ORTF). EMI, à l'instar de Decca et RCA y ajoutaient 2 à 4 micros, dont certains uniquement d'ambiance...

La stéréophonie mixte (temps, intensité). et les couples équivalents ORTF, DIN et NOS

* Système stéréo composé de deux cardioïdes, avec un angle entre les micros de 110° et des espacements de capsules de 17cm (c'est l'écartement moyen de vos 2 oreilles) pour l'ORTF (français), qui est le meilleur couple équivalent avec un angle d'enregistrement utile de 90°.
* Un angle entre les micros de 90° et des espacements de capsules de 20cm pour le DIN (allemand), qui donne une prédominance aux différences temporelles avec un angle d'enregistement utile de 100°.
* Un angle entre les micros de 90° et des espacements de capsules de 30cm pour le NOS, qui donne des différences temporelles encore plus présentes avec un angle d'enregistrement utile de 80°.

à lire aussi:
- Bases son, cours du Conservatoire nationale supérieur de musique et danse de Paris (fichier .pdf)

- Techniques de prise de son stéréo (dossier audiofanfine)
- The Decca tree (le célèbre "arbre" Decca pour les prises de son stéréo mais aussi pour le home cinéma)

 

Gourmet, je choisis... les deux!

Il me semble qu'il est impossible d'avoir en même temps le silence "vivant" et la "rutilance" des timbres, d'être en même temps proche et éloigné, d'être assis au premier rang en bas et en même temps assis au premier balcon. La raison semble bien abonder dans ce sens.

En fait, il existe deux circonstances en HiFi où l'on va se trouver dans ces deux cas. C'est d'une part l'écoute sur enceintes acoustiques, d'autre part l'écoute au casque. Dans un cas on se trouve à plusieurs mètres de la source sonore et le son perçu subit l'influence de notre pièce d'écoute, dans l'autre cas la source émissive se situe à quelques cm de nos tympans, presque sans aucune interaction avec l'environnement. Voila qui correspond bien à d'une part une perception plus globale réaliste et d'autre part à une approche plus intimiste.

Et voila, c'est bien simple. Sur enceintes, mon lecteur de salon fonction LED éteinte. Pour l'écoute au casque, plus intimiste, souvent le soir tard, mon lecteur travaille LED allumée. Et si ça ne convient pas pour telle ou telle prise de son, il est si facile de l'éteindre.... L'importatnt est d'y prendre plaisir.

Des goûts et des couleurs, vous disais-je... tout cela est très subjectif. Bonnes écoutes!

 

 

Les similitudes entre l'ouîe et la vue

"Il y a de nombreux points communs entre les traitements utilisés par la vision et l'audition; il y a beaucoup à apprendre sur l'audition en prenant connaissance des études faites pour la vision. Ces études sont nombreuses. Il est admis que la vision est un processus complexe et on n'utilise pas la notion de signal élémentaire. Pour l'audition, c'est tout le contraire: peu d'études, une conception simpliste de l'audition et beaucoup les sinusoides. Je pense toutefois qu'il y a deux différences essentielles entre l'audition et la vision: d'abord l'audition est prisonnière du temps, l'objet sonore (à quelques exceptions près, souvent des artefacts de la civilisation) n'existe que dans la fugitivité. On ne sait pas s'arrêter sur un son. Les moyens d'enregistrement permettent de revenir sur un son, de le répéter, pas de le figer. Le jugement porté sur un son fait forcement intervenir la mémoire, un son peru dans sa durée est aussi un souvenir. Le second point qu'il me semble important de noter est que l'audition intervient dans notre cerveau à un niveau plus élémentaire: La vision semble plus proche du rationnel, de l'intelligence, l'audition plus proche de l'affectif. Le son sait mieux nous émouvoir, c'est la raison d'être de la musique (et de la reproduction électroacoustique)."

source Lavardin Technologies: http://www.lavardin.com


Localisation spatiale : l'oeil beaucoup plus performant

L'oeil possède une lentille, le cristallin, qui permet de faire l'image de ce qui est regardé sur la rétine. Si celle-ci ne possède que quatre types de capteurs (en comptant les bâtonnets et les trois types de cônes), elle en possède, par contre, un très grand nombre, disposés sur toute la surface de la rétine et permettant d'obtenir une information spatiale sur les sources lumineuses.

* Pour en savoir plus sur l'oeil, voir les articles "L'oeil : structure, origine, propriétés physiques", "Les défauts de la vision" sur le fonctionnement de l'oeil et ses handicaps, ainsi que les expériences dans l'article "Quelques expériences pour mettre en évidence les propriétés de l'oeil"

Ainsi, on peut apprécier un paysage, une peinture, etc... L'oeil peut discriminer des détails correspondant à un angle de 1' ou 3 × 10-4 rad, c'est-à-dire qu'il est capable de discerner un déplacement de 1 mm environ à 4 m ou 1 cm à 40 mètres!

L'oreille, bien qu'elle possède un pavillon, ne possède pas de lentille à proprement parler, et ne possède pas non plus de capteurs détectant, comme les capteurs de la rétine, l'origine spatiale du son entendu. Une oreille unique semble donc a priori "aveugle" en soi à la position dans l'espace (on verra un peu plus loin comment nuancer cette position et comment la présence de deux oreilles aide à la perception du relief sonore, bien que cette perception reste très inférieure aux performances obtenues avec nos yeux) tandis qu'elle est très bonne à dissocier les fréquences. De son côté, l'oeil est très efficace en terme de détection spatiale (deux yeux permettant en outre une détection en trois dimensions) et plutôt peu efficace en terme de détection des fréquences, la vision des couleurs ne permettant pas de percevoir toute la richesse spectrale d'une lumière.

Si l'oreille possédait une résolution spatiale identique à celle de l'oeil, alors on pourrait faire des "peintures sonores", dans lesquelles la disposition spatiale des instruments serait d'une précision extrême (le compositeur ferait attention à la position des instruments à 5 centimètres près!). En effet, on peut encore bien distinguer une photo de visage à 1,5 mètre, et si les positions du nez et de la bouche, par exemple, étaient inversées, ça se verrait aussitôt! En prenant une distance de 5 mm entre le nez et la bouche sur la photo, ceci correspond à un angle de 2 × 10-2 rad. Cet exemple illustre les capacités de résolution de l'oeil. L'équivalent, en terme sonore, de ce déplacement du nez dans la photo dont nous venons de parler, correspondrait à un déplacement de 5 cm d'un instrument de musique lors d'un concert, pour un observateur moyen placé à 15 mètres du musicien. Ainsi, ce déplacement de 5 centimètres devrait nous être tout aussi évident, tout aussi choquant, le cas échéant, que l'échange des positions de la bouche et du nez sur un portrait, si l'oreille était aussi performante que l'oeil en terme de résolution spatiale!

Si, de façon similaire, on imagine un oeil aussi apte à discriminer les fréquences que l'oreille, on pourrait faire des "concerts de lampes" dans lesquels on apprécierait l'harmonie spectrale constituée, par exemple, par l'association d'une lampe à incadescence d'amplitude variable avec en contrepoint une lampe à hélium basse pression! Le "timbre" de différentes lampes serait différent : loin d'être restreinte à la perception d'une couleur "résultante", notre vision nous permettrait de ressentir toute la richesse du spectre lumineux de différentes sources.

source: http://www.snv.jussieu.fr/vie/dossiers/auditionvision/audition.htm

Les aspects psycho-acoustiques de l'audition humaine

"Avant d'aborder la restitution polyphonique, il faut aussi garder à l'esprit la notion d'espace spatio-corporel de l'homme. Ce dernier donne toujours priorité à son espace frontal où la discrimination angulaire est la meilleure. Dès qu'un son est reconnu comme signifiant par lui, son premier réflexe est de se tourner vers son origine pour effectuer une appréhension visuelle du stimulus sonore. A défaut, il l'extraie subjectivement du fond sonore arrière diffus pour le "projeter" virtuellement vers l'avant. Car, n'en déplaise aux audiophiles et mélomanes convaincus, l'homme reste avant tout un être visuel (80% des informations passent par l'oeil, ce qui explique peut-être l'engouement pour le DVD Vidéo). source: Laurent Sinclair (Diapason Hors Série nov.2001)

 
 
 


 
 
 
 
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