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cette page... |
Apiguide
a prêté ses pages à un mélomane
qui veut bien exposer les résultats de
quelques décennies de recherches personnelles
en matière de reproduction sonore très
haute--fidélité. Voici en plus de
ses trouvailles, quelques unes de ses réflexions
personnelles... |
Téléchargement et gravure des fichiers perso de l'Audiophile Apiguide
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Courrier
à l'audiophile |
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contacter l'auteur, écrire à la
rédaction d'apiguide.net
qui transmettra:
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Mis
à jour le
24 août 2014
|
|
Reflexions
personnelless de l'Audiophile Apiguide
pour les audiophiles mélomanes |
Avec
une chaine
hifi vraiment
musicale,
il peut
vous arriver
un jour
d'avoir
à
choisir*
comment
vous faire
le plus
plaisir:
faire
plaisir
à
votre
oreille
ou faire
plaisir
à
votre
oeil...
Voila
un choix
à
faire
qui peut
sembler
étonnant
puisqu'il
n'y a
ni image**
ni vidéo
en jeu.
En effet,
je parle
bien et
uniquement
de la
musique...
au travers
d'une
image,
oui, mais
il s'agit
en l'occurence
d'une
"image
mentale",
celle
de la
scène
sonore
virtuelle.
Et
le cerveau
tranche
vite sur
ce qui
va vous
donner
plus de
plaisir
musical,
plus d'émotion...
il tranche
en effet
le plus
souvent
pour l'oeil,
pour ce
que j'appellerai
le "quasi
visuel"...
et même
d'autant
plus souvent
si vous
êtes
un habitué
des salles
de concert.
Voila
qui semble
étonnant
pour de
la musique?
En fait,
non, ce
n'est
pas si
surprenant
que cela!...
explications...
(*)
et c'est
un très
bon signe,
cela signifie
en effet
que votre
chaîne
HiFi est
parvenue
à
bien reproduire
de la
musique
et non
simplement
des sons!
(**)
Soit,
le lecteur
CD-SACD
Phi audiophile
(à
base d'une
platine
Philips),
dont il
est question
ici, est
aussi
un excellent
lecteur
de DVD
et il
est pourvu
en outre
de sorties
pour le
home cinéma,
mais sa
fonction
image
ou home
cinéma
n'est
pas ici
mon propos.
|
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|
Deux
CDs d'exception
pour illustrer mes
propos
Carmen,
de Georges Bizet
dans l'interprétation
(inégalée
à mon goût)
de Victoria de
Los Angeles avec
les choeurs et
orchestre de la
Radiodiffusion
Française
sous la direction
de Sir Thomas
Beecham - (enregistrement
de 1989) -
>>> Crtique
lue en ligne:
sur Amazon.fr
un mélomane,
Pierre Declercq,
donne son opinion
sur cette version,
opinion que je
partage entièrement
: "Cette
version enregistrée
en 1960 est une
peut-être
la meilleure intégrale.
Victoria de los
Ángeles
est une des rares
à être
expressive sans
faire de Carmen
une mégère.
Timbre et interprétation
sont des références.
Cette modération
et cet équilibre
se retrouvent
chez presque tous
à commencer
par Beecham le
chef d'orchestre
qui rend parfaitement
justice à
cette fantastique
partition qu'est
«Carmen».
Nicolaï Gedda
est le partenaire
vocal idéal
de Victoria de
los Ángeles.
Quant à
Ernest Blanc en
Escamillo, il
mérite
comme d'habitude
tous les superlatifs.
Il faut bien sûr
un bémol
et il s'agit ici
de la Micaëla
de Janine Micheau,
au mieux sans
intérêt,
au pire irritante,
comme d'habitude.
Il est étonnant
en tout cas de
voir qu'une des
meilleures Carmen
était une
Espagnole, alors
que cette Espagne
d'opérette
n'existant qu'en
France ne pouvait
que lui être
étrangère.
Par contre que
cette Espagnole
ait été
une spécialiste
du répertoire
français
n'était
bien sûr
pas un hasard
pour l'intelligence
du rôle
et de la musique.
C'est cependant
avec nostalgie
que l'on écoute
maintenant les
duos entre Nicolaï
Gedda et Victoria
de los Ángeles,
témoins
d'une certaine
école de
chant bien révolue."
>>> j'ajouterais
à titre
personnel "Quelle
diction, quelle
articulation,
quel phrasé,
quelle émotion...
voila ce qu'était
le français
bien chanté!"
Si vous craignez
la longueur de
3 CDs, écoutez
au moins cet air
:"Le Fleur
Que Tu M'avais
Jetee" du
milieu 2è
acte. On trouve
le livret en ligne
en ligne sur des
sites perso, ou
même plus
(!) Coffret 3
CD EMI classic
L'oiseau
de feu,
de Igor Stravinsky,
- version 1919 -
avec le Philharmonia
Orchestra dirigé
par Carlo Maria
Giulini - (enregistrement
de 1956)
-
avec d'autres grandes
oeuvres, sur un
double CD EMI classic
"Great Conductors
of the 20th Century""
>>>
Critique lue en
ligne: auteur anonyme
"Quelle anthologie
! si la 7ème
de Beethoven souffre
d'un léger
empâtement
et de quelques raideurs,
(l'enregistrement
SONY avec la Scala
me semblant plus
abouti dans cette
optique éminemment
lyrique), si la
tendresse éperdue
de Ma Mère
l'Oye nous était
déjà
connue à
travers l'enregistrement
tardif du Concertgebouw,
que de découvertes
: un Rossini patricien,
un Schumann d'un
souffle brucknérien,
un Beethoven épris
de liberté,
un Stravinsky ensorcelant
et un Strauss impérial.
Giulini résout une fois de plus la quadrature du
cercle : comment
ne pas obérer
l'humanité
et l'élégance
par un raffinement
extrême."
>>>
j'ajouterais à
titre personnel:
"C.M.Giulini
a le don de conduire
avec une clarté
qui rend la musique
évidente
à n'importe
qui. Pour l'oiseau
de feu, l'enregistrement
de 1956 témoigne
là encore
d'un savoir-fair
toujours inégalé
dans la prise
de son! Pour la
7ème de
Beethoven, écoutez
donc le 2è
mouvement, son
rytme, sa tension...
non ce n'est pas
de la raideur!
C'est simplement
poignant!. Merci
Mr Giulini."
Pourquoi
ces deux CDs?
- Parce que en premier
lieu ce sont deux
purs trésors.
Si vous ne connaissez
pas ces chefs d'oeuvres,
c'est l'occasion
de les découvrir
et dans des interprétations
qui devraient vous
séduire.
- En second lieu,
ces enregistrements
déjà
anciens (et pour
le Stravinsky qui
remonte même
au tout début
de la stéréophonie)
témoignent
d'une maîtrise
technique de la
prise de son dont
j'estime personnellement
qu'elle a quasiment
disparu. L'analogique,
le souffle de la
bande magnétique
de l'époque...
ce sont de faux
problèmes!
La dynamique soi-disant
réduite des
enregistrements
d'antan, 45/50db,
par rapport aux
90 dB du CDaudio
ou aux 110 dB du
SACD actuels ? C'est
de la blaque, on
ne parle pas de
la même chose!
Bon sang, quelle
claque ils prennent,
les ingénieurs
du son du XXIè
siècle avec
leurs consoles hyper
sophistiquées
et leurs dizaines
de micros! Je pourrais
même (si j'étais
méchant)
vous donner une
liste de SACD récents
techniquement ratés,
sans vie, sans émotion
et sans image sonore
crédible...
une vraie trahison
du talent des artistes!
- En dernier lieu,
l'existence même
de tous petits
défauts
(très secondaires)
comme la verdeur
de certains micros
ou le bruit de
fond ou le pré-echo
de bande vont
au contraire me
permettre de mieux
expliquer mon
analyse. Pour
l'anecdote on
relira l'histoire
du Philharmonia
Orchestra ,
témoignage
d'une époque
où les
majors, loin du
supprimer le rayon
de musique classique,
créaient
au contraire leur
propre formation,
comme EMI, avec
des musiciens
prestigieux.
Ces deux
CDs sont
encore
disponibles
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donc depuis
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pour les
commander,
cela fera
plaisir
à
l'Equipe
de Apiguide.net
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en ligne
une sélection
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préférés,
dont certains
sont cités
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|
Le difficile choix
entre 2 formes de
plaisir musical:
le sensuel ou le
visuel ?
Le
sensuel,
c'est ressentir
dans la musique
instumentale comme
dans la voix humaine
un véritable
plaisir à
l'écoute
des timbres, de
la variété
des tessitures,
des plus infimes
intonations...
autant d'informations
délectables
qui viennent s'ajouter
à l'émotion
de l'interprétation.
C'est une dégustation
de gourmand, une
approche plus
intime des artistes,
un peu comme si
vous étiez
placé au
premier rang des
fauteuils d'orchestre.
Le
visuel,
c'est ressentir
la présence
physique des artistes,
ressentir leur présence
dans la salle de
concert, comme si
vous y étiez
physiquement, avec
le sentiment très
convaincant que
vous pourriez même
les voir... C'est
ressentir l'espace,
le silence "vivant"
et le vide "habité"entre
les pupitres comme
si devant vous s'était
ouverte une large
baie donnant sur
la salle ou la scène
du lieu de l'enregistrement.
C'est une vision
plus vaste, avec
de la profondeur
et de la perspective,
un peu comme si
vous étiez
placé au
premier balcon.
Une
chose est sûre,
lors d'un concert
vous ne pouvez pas
être à
la fois au premier
rang des fauteuils
d'orchestre et au
premier rang du
balcon! Selon vous
goûts (et
vos moyens financiers),
vous avez fait un
choix. C'est ce
genre de choix qu'il
m'est arrivé
d'avoir à
faire avec ma chaine
hifi...
A l'origine de ce
cruel choix... une
"amélioration"!
(cette
image est
en fait un
peu trompeuse
mais c'est
pour la rendre
plus lisible.
Comme je l'explique
dans le guide
de l'euphonie,
le pinceau
de lumière
de la diode
LED bleue
est en réalité
beaucoup plus
fin et focalisé.
La diode est
en outre quasi
recouverte
de peinture
noire mate.) |
 |
La
transparence,
c'est je crois
la qualité
première
du lecteur CD-SACD
Phi audiophile.
Ce lecteur s'oublie
et laisse place
à la musique.
La matérialité
quasi en trois
dimensions de
la scène
sonore est criante
de vérité.
Cette crédibilité
qui trompe le
cerveau, fait
qu'on ne se pose
pas la moindre
question sur les
éventuelles
imperfections
du son lui-même.
Au concert, on
accepte sa place,
qu'on soit plus
près des
cuivres ou plus
près des
violons... on
l'admet sans rechigner..
La
rutilance, le
chatoiement :
En adaptant à
ce lecteur une
bidouille constituée
de l'ajout d'une
diode LED bleue
(description détaillée
de ma façon
de faire dans
le guide de l'euphonie),
j'ai constaté
après maints essais
un assez sensible
gain sur les timbres.
Entre autres le
bas medium ressort
plus riche, un
chouîa plus
rond, très
agréable.
Par contre on
perd de la profondeur
dans la scène
sonore, et le
vide entre les
pupitres s'estompe.
Les instruments
sont moins "détourés".
Le bruit de fond
de la bande magnétique
(Stravinsky) s'entend
davantage et fait
corps avec la
musique alors
qu'il se situait
auparavant sur
un plan sonore
différent et donc
nullement gênant.
On perd de la
transparence comme
si un léger
halo nimbait la
scène.
J'écoute
aussi beaucoup avec
mes yeux! Bizarre?...
Non !
Etrange!
A l'écoute
d'une seule voix,
d'un seul instrument,
en récital,
aucun doute cette
fichue LED allumée
rend mieux les
timbres et les
tessitures...
A l'écoute
d'une formation
(petite ou grande
peu importe) bien
enregistrée,
ou d'une belle
prise de son "live"
aucun doute je
prèfère
la LED éteinte.
Voila un phénomène
qui m'intrique
passablement et
qui mérite
une petite introspection.
Introspection!
Je me rends compte
que dans mon écoute
LED éteinte
je porte naturellemnt
mon regard vers
le point virtuel
de l'instrument
auquel je m'intéresse.
Je papillonne
ainsi, posant
mon regard de
pupitres en pupitres
sans même
m'en rendre compte...
car ils sont virtuellement
là. Peu
importe la tessiture
plus pauvre, puisqu'ils
sont là...
c'est qu'ils sont
vrais... voila
ce que me dit
mon cerveau. J'entre
immédiatement
"dans"
la musique, je
suis dans un autre
lieu. C'est flagrant
quand Victoria
De Los Angeles
chante Carmen.
Sa voix est moins
bien timbrée
mais l'effet de
salle rend la
scène sonore
tellement crédible
qu'on accepte
ce mensonge. Une
bonne reproduction
HFi domestique,
c'est le "mentir-vrai".
C'est tromper
le cerveau et
parvenir à
lui faire ressentir
les mêmes
émotions
qu'en direct...
sans le direct.
Au
concert!
Cette capacité
de localisation
visuelle est évidente
au concert. On
pose les yeux
sur le premier
violon et on n'entend
plus que lui,
idem pour la clarinette
pourtant située
au 4è rang
et ainsi de suite.
L'oeil et l'oreille
sont complémentaires
dans les informations
musicales qu'ils
transmettent au
cerveau. Et c'est
le cas en HiFi,
même s'il
n'y a rien à
voir. La connexion
avec l'oeil se
fait d'elle même
si la scène
sonore virtuelle
perçue
par l'oreille
donne au cerveau
le sentiment de
la réalité.
Suivre
des yeux!
Inversement, la
LED allumée,
j'écoute,
j'apprécie
les timbres, je
les savoure même,
mais mon regard
reste assez fixe.
Je n'ai pas tendance
à le diriger
vers chaque instrument.
Je reste plutôt
"en dehors",
spectateur, goûteur,
mais pas sur le
lieu même.
Bref, je n'y crois
pas ou j'y crois
moins. L'oeil
aurait donc une
certaine primauté
sur l'oreille
en musique (!)
. C'est l'oeil
finalement qui
fait emporter
la conviction,
l'adhésion.
(On lira en bas
de page des articles
sur ce même sujet,
ou voisins.)
La couleur de la
musique, la musique
du noir...
La
couleur du noir.
Pour le peintre,
le noir n'est
pas une couleur,
c'est l'absence
de couleur. C'est
pourquoi il se
marrie avec toutes
les couleurs,
le noir les fait
ressortir. En
musique, l'équivalent
du noir c'est
le silence, ce
silence sur lequel
s'écrit
la musique. Il
est des noirs
intenses, profonds,
ténébreux,
vastes, brillants
ou mats... comme
il en est des
silences.
La
couleur du silence.
Le silence en
musique n'est
pas l'absence
de son, l'absence
de tout bruit,
le silence c'est
seulement l'absence
de musique. En
effet le silence
n'existe pas dans
la nature (même
dans une chambre
sourde "pro",
vous entendrez
toujours votre
propre coeur et
le bruit de votre
circulation sanguine).
Notre cerveau
ne perçoit
pas du tout de
la même
façon le
silence aérien
d'une belle prise
de son live et
celui, mat, plat
et inexpressif,
d'une prise de
son multipiste
dans un studio
d'enregistrement,
mixée et
retriturée.
Plus
que noir.
Plus le noir "autour"
est intense plus
les couleurs sont
perçues.
C'est ce phénomène
qui s'illustrait
avec les tubes
cathodiques "black
shadow mask"
des téléviseurs
Sony, dont l'image
était réputée
. Plus le
silence est de
qualité,
plus la musique
s'inscrit dessus
avec lisibilité.
Le
plus, le moins.
Je pense que,
peut-être,
la LED allumée
permettrait une
meilleure lecture
de certaines informations
du CD et que cela
explique le gain
en timbres ressenti.
Mais je crois
que dans son apport
d'information,
elle en perd d'autres
ou elle en modifie
qui étaient
porteuses de subtiles
informations temporelles,
celles qui gérent
la phase des deux
voies D et G.
Cette légère
perte suffit à
créer un
bruit inaubible
mais ressenti,
ce hâlo,
qui fait un silence
non crédible
pour le cerveau.
Du coup les instruments
sont moins détourés,
moins visualisables.
Cela expliquerait
le bruit de souffle
de bande qui ne
semble plus hors
phase avec la
musique mais au
contraire superposé
à elle,
intrusif. Il se
pourrait bien
aussi que la LED
n'extraie rien
du tout en plus
mais perturbât
un peu les informations
et donne l'illusion
de timbres plus
riches par effet
de choeur (j'ai
déjà
expliqué
ce phénomène
que j'utilise
pour mes voies
verticales pour
une holophonie
3D) . Phénomène
qui à l'écoute
s'avérerait
en partie positif
(timbres) et en
partie négatif
(acoustique de
salle). Allez
savoir...
Revenons
aux deux disques.
Les deux CDs que
je cite sont exemplaires
sur le plan de
l'aération,
avec cette noirceur
vivante entre
les pupitres...
et pourtant les
salles sonnent
bien différemment
et les prises
de son aussi.
La Radiodiffusion
française
par exemple était
une grande adepte
du simple couple
de micros (voir
ci dessous couple
ORTF). EMI, à
l'instar de Decca
et RCA y ajoutaient
2 à 4 micros,
dont certains
uniquement d'ambiance...
La
stéréophonie
mixte (temps,
intensité).
et les couples
équivalents
ORTF, DIN
et NOS
* Système
stéréo
composé
de deux
cardioïdes,
avec un
angle entre
les micros
de 110°
et des espacements
de capsules
de 17cm
(c'est l'écartement
moyen de
vos 2 oreilles)
pour l'ORTF
(français),
qui est
le meilleur
couple équivalent
avec un
angle d'enregistrement
utile de
90°.
* Un angle
entre les
micros de
90°
et des espacements
de capsules
de 20cm
pour le
DIN (allemand),
qui donne
une prédominance
aux différences
temporelles
avec un
angle d'enregistement
utile de
100°.
* Un angle
entre les
micros de
90°
et des espacements
de capsules
de 30cm
pour le
NOS, qui
donne des
différences
temporelles
encore plus
présentes
avec un
angle d'enregistrement
utile de
80°.
à
lire aussi:
- Bases
son, cours
du Conservatoire
nationale
supérieur
de musique
et danse
de Paris
(fichier
.pdf)
-
Techniques
de prise
de son stéréo
(dossier
audiofanfine)
- The
Decca tree
(le célèbre
"arbre"
Decca pour
les prises
de son stéréo
mais aussi
pour le
home cinéma) |
Gourmet, je choisis...
les deux!
Il
me semble qu'il
est impossible
d'avoir en même
temps le silence
"vivant"
et la "rutilance"
des timbres, d'être
en même
temps proche et
éloigné,
d'être assis
au premier rang
en bas et en même
temps assis au
premier balcon.
La raison semble
bien abonder dans
ce sens.
En
fait, il existe
deux circonstances
en HiFi où
l'on va se trouver
dans ces deux
cas. C'est d'une
part l'écoute
sur enceintes
acoustiques, d'autre
part l'écoute
au casque. Dans
un cas on se trouve
à plusieurs
mètres
de la source sonore
et le son perçu
subit l'influence
de notre pièce
d'écoute,
dans l'autre cas
la source émissive
se situe à
quelques cm de
nos tympans, presque
sans aucune interaction
avec l'environnement.
Voila qui correspond
bien à
d'une part une
perception plus
globale réaliste
et d'autre part
à une approche
plus intimiste.
Et
voila, c'est bien
simple. Sur enceintes,
mon lecteur de
salon fonction
LED éteinte.
Pour l'écoute
au casque, plus
intimiste, souvent
le soir tard,
mon lecteur travaille
LED allumée.
Et si ça
ne convient pas
pour telle ou
telle prise de
son, il est si
facile de l'éteindre....
L'importatnt est
d'y prendre plaisir.
Des
goûts et
des couleurs,
vous disais-je...
tout cela est
très subjectif.
Bonnes écoutes!
|
Les
similitudes entre
l'ouîe et
la vue
"Il
y a de nombreux
points communs
entre les traitements
utilisés
par la vision
et l'audition;
il y a beaucoup
à apprendre
sur l'audition
en prenant connaissance
des études
faites pour la
vision. Ces études
sont nombreuses.
Il est admis que
la vision est
un processus complexe
et on n'utilise
pas la notion
de signal élémentaire.
Pour l'audition,
c'est tout le
contraire: peu
d'études,
une conception
simpliste de l'audition
et beaucoup les
sinusoides. Je
pense toutefois
qu'il y a deux
différences
essentielles entre
l'audition et
la vision: d'abord
l'audition est
prisonnière
du temps, l'objet
sonore (à
quelques exceptions
près, souvent
des artefacts
de la civilisation)
n'existe que dans
la fugitivité.
On ne sait pas
s'arrêter
sur un son. Les
moyens d'enregistrement
permettent de
revenir sur un
son, de le répéter,
pas de le figer.
Le jugement porté
sur un son fait
forcement intervenir
la mémoire,
un son peru
dans sa durée
est aussi un souvenir.
Le second point
qu'il me semble
important de noter
est que l'audition
intervient dans
notre cerveau
à un niveau
plus élémentaire:
La vision semble
plus proche du
rationnel, de
l'intelligence,
l'audition plus
proche de l'affectif.
Le son sait mieux
nous émouvoir,
c'est la raison
d'être de
la musique (et
de la reproduction
électroacoustique)."
source
Lavardin Technologies:
http://www.lavardin.com
Localisation spatiale
: l'oeil beaucoup
plus performant
L'oeil
possède
une lentille,
le cristallin,
qui permet de
faire l'image
de ce qui est
regardé
sur la rétine.
Si celle-ci ne
possède
que quatre types
de capteurs (en
comptant les bâtonnets
et les trois types
de cônes),
elle en possède,
par contre, un
très grand
nombre, disposés
sur toute la surface
de la rétine
et permettant
d'obtenir une
information spatiale
sur les sources
lumineuses.
*
Pour en savoir
plus sur l'oeil,
voir les articles
"L'oeil :
structure, origine,
propriétés
physiques",
"Les défauts
de la vision"
sur le fonctionnement
de l'oeil et ses
handicaps, ainsi
que les expériences
dans l'article
"Quelques
expériences
pour mettre en
évidence
les propriétés
de l'oeil"
Ainsi,
on peut apprécier
un paysage, une
peinture, etc...
L'oeil peut discriminer
des détails
correspondant
à un angle
de 1' ou 3 ×
10-4 rad, c'est-à-dire
qu'il est capable
de discerner un
déplacement
de 1 mm environ
à 4 m ou
1 cm à
40 mètres!
L'oreille,
bien qu'elle possède
un pavillon, ne
possède
pas de lentille
à proprement
parler, et ne
possède
pas non plus de
capteurs détectant,
comme les capteurs
de la rétine,
l'origine spatiale
du son entendu.
Une oreille unique
semble donc a
priori "aveugle"
en soi à
la position dans
l'espace (on verra
un peu plus loin
comment nuancer
cette position
et comment la
présence
de deux oreilles
aide à
la perception
du relief sonore,
bien que cette
perception reste
très inférieure
aux performances
obtenues avec
nos yeux) tandis
qu'elle est très
bonne à
dissocier les
fréquences.
De son côté,
l'oeil est très
efficace en terme
de détection
spatiale (deux
yeux permettant
en outre une détection
en trois dimensions)
et plutôt
peu efficace en
terme de détection
des fréquences,
la vision des
couleurs ne permettant
pas de percevoir
toute la richesse
spectrale d'une
lumière.
Si
l'oreille possédait
une résolution
spatiale identique
à celle
de l'oeil, alors
on pourrait faire
des "peintures
sonores",
dans lesquelles
la disposition
spatiale des instruments
serait d'une précision
extrême
(le compositeur
ferait attention
à la position
des instruments
à 5 centimètres
près!).
En effet, on peut
encore bien distinguer
une photo de visage
à 1,5 mètre,
et si les positions
du nez et de la
bouche, par exemple,
étaient
inversées,
ça se verrait
aussitôt!
En prenant une
distance de 5
mm entre le nez
et la bouche sur
la photo, ceci
correspond à
un angle de 2
× 10-2 rad.
Cet exemple illustre
les capacités
de résolution
de l'oeil. L'équivalent,
en terme sonore,
de ce déplacement
du nez dans la
photo dont nous
venons de parler,
correspondrait
à un déplacement
de 5 cm d'un instrument
de musique lors
d'un concert,
pour un observateur
moyen placé
à 15 mètres
du musicien. Ainsi,
ce déplacement
de 5 centimètres
devrait nous être
tout aussi évident,
tout aussi choquant,
le cas échéant,
que l'échange
des positions
de la bouche et
du nez sur un
portrait, si l'oreille
était aussi
performante que
l'oeil en terme
de résolution
spatiale!
Si,
de façon
similaire, on
imagine un oeil
aussi apte à
discriminer les
fréquences
que l'oreille,
on pourrait faire
des "concerts
de lampes"
dans lesquels
on apprécierait
l'harmonie spectrale
constituée,
par exemple, par
l'association
d'une lampe à
incadescence d'amplitude
variable avec
en contrepoint
une lampe à
hélium
basse pression!
Le "timbre"
de différentes
lampes serait
différent
: loin d'être
restreinte à
la perception
d'une couleur
"résultante",
notre vision nous
permettrait de
ressentir toute
la richesse du
spectre lumineux
de différentes
sources.
source:
http://www.snv.jussieu.fr/vie/dossiers/auditionvision/audition.htm
Les
aspects psycho-acoustiques
de l'audition
humaine
"Avant
d'aborder la
restitution
polyphonique,
il faut aussi
garder à
l'esprit la
notion d'espace
spatio-corporel
de l'homme.
Ce dernier donne
toujours priorité
à son
espace frontal
où la
discrimination
angulaire est
la meilleure.
Dès qu'un
son est reconnu
comme signifiant
par lui, son
premier réflexe
est de se tourner
vers son origine
pour effectuer
une appréhension
visuelle du
stimulus sonore.
A défaut,
il l'extraie
subjectivement
du fond sonore
arrière
diffus pour
le "projeter"
virtuellement
vers l'avant.
Car, n'en déplaise
aux audiophiles
et mélomanes
convaincus,
l'homme reste
avant tout un
être visuel
(80% des informations
passent par
l'oeil, ce qui
explique peut-être
l'engouement
pour le DVD
Vidéo).
source:
Laurent Sinclair
(Diapason Hors
Série
nov.2001)
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