Ecoute DAC

Ecoute comparée de 2 convertisseurs N/A externes USB

La vieille carte E-MU 0202 (euphonisée) face au récent DAC TEAC UD-501

Match E-MU 0202 DIY vs Dac TEAC UD-501

Match E-MU 0202 DIY vs Dac TEAC UD-501

David et Goliath

Dac David E-MU contre DAC Goliath TEAC

C’est David contre Goliath. Un poids lourd contre un poids plume. Un match entre une carte-son économique déjà ancienne et un rutilant DAC audiophile hyper musclé de dernière génération.
D’un côté on a la vieille carte-son externe E-MU 0202 USB bidouillée AA, avec son câble USB d’origine lui aussi bidouillé AA – tout ça est en grande partie DIY.
De l’autre côté, et sous les projecteurs de l’actualité, encensé partout, brille le récent DAC TEAC UD-501 (Diapason d’or 2013), et pour rester dans le haut de gamme je l’ai doté d’un câble USB audiophile Furutech USB GT-B en 1,8m (tant qu’à être fou, jouons le jeu à fond).
Je n’ai cependant pas poussé la folie jusqu’à m’offrir pour faire ce genre de challenge un convertisseur numérique/analogique NAD M51 , ni un Naim DAC-V1  ni même un Fostex HP-A8C (1600€).



Brut de fonderie

Les cordons fournis avec le DAC Teac

Les cordons RCA (bas de gamme) fournis avec le DAC TEAC UD 501

Le DAC TEAC sera laissé en configuration d’origine en lui conservant son cordon secteur et le câble RCA de modulation fourni avec (soyez rassuré, un très court temps!), mais en lui permettant de bénéficier d’un courant secteur 230V symétrisé et bien filtré pour que les choses soient au moins égales au niveau de leurs alimentations en courant 230V.

Un gros écart en prix et en poids

La première formule, économique, bidouilles DIY comprises, revenait à environ 150€ en 2007 (la carte-son et les condensateurs utilisés à l’époque ne sont plus fabriqués (*), contre près de 900€ aujourd’hui pour la version audiophile DAC TEAC en y incluant le prix du câble Furutech.

Voir mon billet d’octobre 2013 « Un convertisseur N/A externe presque éligible dans la sélection AA?« 

DAC TEAC UD 501 en rodage chez AA

DAC TEAC UD 501 en rodage chez AA

Le DAC TEAC UD-501 est à la pointe de la technique:

- Il décode, en plus des PCM, les formats DSD 2.8 et 5.6 MHz (dont l’intérêt en reste à démontrer à mes oreilles)
- Lecture des formats PCM jusqu’à 32bits/384kHz
- Mode de transfert Asynchrone (donc vu par le PC comme une carte-son externe, via un driver propriétaire)
- Utilisation de 3 types de filtres numériques au choix (4 pour le DSD)
- Configuration Dual-Monaural pour éliminer les interférences et maximiser les performances
- Sur-échantillonnage optionnel des signaux en 192kHz pour réduire le Jitter (tiens donc? quelle bizarre explication!)
- 2 Convertisseurs BurrBrown PCM1795 compatibles 32bits (avec 2 puces en parallèle le gain en rapport S/B est de 3dB en théorie)
- 2 Amplificateurs opérationnels MUSE8920 sur chaque canal
- 2 Alimentations Toroïdales, une par canal (ça me plait bien, mais j’aurais préféré que ce soit dans un boitier séparé à poser au sol, un 3è transfo carré à cage est dédié au numérique.)

UD-501-Diapason-OR-Oct2013

TEAC UD-501-Diapason d’OR en Octobre 2013. « Aucun point faible » …voire!

Dimensions (LxHxP) : 290 x 81.2 x 244 mm Poids : 4 Kg
prix: 725€ chez Thomann (mais on peut le trouver encore moins cher, toujours en Allemagne, à noter cependant que Thomann assure une garantie de 3 ans au lieu d’1)

Téléchargement download les fichiers perso de AA

Téléchargement download les fichiers perso de AA

La petite carte-son externe USB E-MU 0202, de son côté, mesure: 165 x 50,8 x 140 mm Poids 0,43 Kg (hors bidouilles AA, Voir dossier 87-carte-emu0202-plus.htm – voir Fichiers perso de AA) prix: 90€ en 2006/2007, et livrée avec un câble usb très correct.

(*) Depuis 2011, date d’arrêt de fabrication de l’E-MU 0202, il faut passer à l‘E-MU 0204 USB (118€) et lui faire 2 couronnes de 10 condensateurs Vishay Low ESR – voir fichier 87-carte-emu0202-plus.html. (Condensateurs réf 447-838 Radiospares, soit un surcoût d’environ 35€ )

http://www.teac.fr/…UD-501-DAC
http://www.teac.fr/images/pdf/Presse_UD-501.pdf

Un rapport de prix x6, un rapport de poids x9… le même écart se retrouvera-t-il dans la musicalité?

UD501_emu0202

UD501 poids lourd contre emu0202 poids plume

Petite pause musicale

Un câble USB cher, mais pas trop

Câble USB Furutech GT2 B

Câble USB Furutech GT2 B

Le convertisseur N/A TEAC UD-501 est livré sans câble USB (Vue la piètre qualité du câble RCA fourni par TEAC, c’est mieux ainsi). Le câble USB Furutech GT2 B à 114,90€ en 1.8m est du même acabit question technologie mise en oeuvre par rapport à un câble ordinaire, sans atteindre cependant un prix totalement délirant comme hélas on en voit fleurir sur le marché de la Hi-Fi ésotérique.
Comme on trouve assez facilement d’occasion une carte E-MU 0202 USB pour 50€ ou moins, on remarquera au passage que le câble USB « audiophile » Furutech coûte en 2014 plus du double à lui tout seul qu’une carte-son E-MU achetée sur eBay! et 100 fois plus qu’un câble USB premier prix. Là aussi, est-ce musicalement justifié pour un simple câble USB. Une petite comparaison avec le « bête » câble USB livré d’origine par Creative professional (mais bidouillé AA – voir dossier 137-killjitterusb) nous le dira.

Un vieux cheval contre un Yearling

EMU 0202 USB

EMU 0202 USB

La carte E-MU 0202 USB remonte à 2006 (à l’époque sous Windows XP SP2), le DAC UD-501 est sorti en 2013… en 7 ans il se passe énormément de choses en électronique et en informatique, mais la technologie audio numérique a-t-elle vraiment fait un bon en musicalité?

Le vieux cheval (E-MU 0202) a pour lui de l’expérience et une grande connaissance du terrain. Le Yearling (Teac UD-501) a la force et la fougue de la jeunesse mais il ne connait pas le contexte dans lequel il va courir, ni ce qu’on attend de lui. Le vieux cheval a une excellente selle, le Yearling a un harnais de pacotille. En fait on ne sait pas lequel des deux a l’handicap le plus sévère ou l’avantage le plus flagrant.

Au casque et sur enceintes acoustiques

L’écoute se déroulera de trois manières:

Stax Lambda électrostatique

Stax Lambda électrostatique

- écoute au casque Stax Lambda 404 Signature, via les sorties lignes RCA asymétriques et avec l’Ampli Stax hybride FET/Tubes triodes SRM006T, système euphonisé.

- écoute sur enceintes Quad ESL63, en stéréo 3D phonie, via les sorties lignes RCA.

- écoute via la sortie casque du TEAC, avec des oreillettes intra auriculaires (2 modèles) et avec des casques dynamiques (2 différents, dont le petit Fostex TH7 B)

Lecture en wav SARD++

AA vote pour le WAV SARD

AA vote pour le WAV SARD

Dans une première comparaison la lecture pour les deux convertisseurs est faite en mode dématérialisé vrai (tout en RAM) SARD++ 16b/44,1kHz, player audio AMP3 en 32bits interne avec rééchantillonnage 176,4kHz (La raison d’être de ce rééchantillonnage est de reporter hors du spectre audible l’effet néfaste des filtres passe-bas numériques chargés de couper tout ce qui excède 22kHz) – skin audiophile AA, avec les mêmes morceaux de musique, classique, jazz, ethnique/World, variétés.
Dans un second temps le DAC UD-501 utilisera le TEAC HR audio player/pilote ASIO TEAC. Le player TEAC sera d’abord utilisé en configuration « Normale », puis avec l’option « Expand to RAM ». La meilleure solution sera alors comparée à l’E-MU 0202 qui restera lue avec AIMP3 en SARD++.

>>> On remarquera en page 6 du manuel du TEAC HR Audio Player l’explication de l’option « Expand to RAM ». Le fait est unique à ma connaissance pour un player audio et TEAC me rejoins donc – en partie – sur l’intérêt musical de la lecture en RAM plutôt que sur disque dur. Voilà qui est de bon augure puisque cela signifie que TEAC a perçu la différence avec son DAC au point d’avoir jugé bon de mettre cette option à cocher sur son player!

Option Expand to RAM

Option Expand to RAM

Petite pause musicale

De nombreux airs tests

Dans le « Coin audiophile » j’avais listé jadis quelques 20 Airs tests que j’utilise régulièrement, avec des codes-chiffres repérant leurs critères d’analyse:

01 Debussy, La Mer, Jeux de vagues, Sergiu Celibidache, EMI classics 556 520-2
02 Schubert, Le voyage d’hiver, Der Leierman, Thomas Hampson, EMI classics 556445-2
03 Hildegard Von Bingen, O felix apparitio, Barbara Thornton, Harmonia Mundi 05472 77353-2
04 Gaspar Sanz, Jacaras, Rolf Lislevand, Astrée-Auvidis E 8575
05 Anonyme, Il libro del cortegiano, Tambur A partiale, Doulce memoire, Astrée-Auvidis E 8604
06 Vivaldi, Concerto RV212, Finale, Giuliano Carmignola, Divox CDX 79605
07 Bizet, Scènes bohémiennes, Marche et danse, Charles Dutoit, Decca 452 102-2
08 Mozart, La flûte enchantée, Air de Pamina, Ach, Ich Fuhl’s Es Ist Verschwunden , Chritiane Oelze, Archiv 449 166-2
09 Verdi, Macbeth, La luce langue, Julia Varady, Orfeo C414 961A
10 Dvorak, Concerto pour violoncelle, 1er mvt Allegro, Mtislav Rostropovitch, Erato ECD 88224 (*)
11 Vivaldi, Sonate pour violoncelle et basse continue en Si b. min., RV46, Largo, R. Dieltiens, Accent ACC 9181D
12 Gallot, Folies d’Espagne, Hopkinson Smith, Astrée-Auvidis E 8528
13 Haendel, Ariodante, Acte II Scherza infida, Anne Sophie Von Otter, Archiv 457 271-2
14 Philidor l’ainé & Lully, Marche du Prince d’Orange et Victoire, Hugo Reyne, FNAC Music 592 332
15 Susato, Entrée du fol La morisque, Philip Pickett, L’oiseau lyre 436 131-2
16 Mahler, Symphonie N°3, Part I Kräftig, Pierre Boulez, DG (2 CD) 474 038-2
17 Castaldi, Tasteggio save, Chi vidde piu lieto, Guillemette Laurens, Alpha 001
18 Franz Schubert – Impromptu D.899 n°4, Maria Joao Pires, DGG 457550-2
19 Romances d’autrefois, J’ai vu le loup, le renard danser, Le poème harmonique dir.Vincent Dumestre,
20 Romances d’autrefois, En passant par la Lorraine, Le poème harmonique dir.Vincent Dumestre, ALPHA500 – 3760014195006

Mes critères d’écoute pour les 20 morceaux ci-dessus sont détaillés ici:
/…/lecteur-CD-SACD_audiophile_ecoute.htm

Mais une bonne vingtaine d’autres morceaux vont s’y ajouter:

airs-tests suplementaires

airs-tests suplementaires

NRT – new ripping technology, l’extraction selon la méthode AA

Tous les morceaux tests ont été ripés depuis mes CDs, en mode NRT (NRT, New Riping Technology voir dossier 128-ame-musique), sauf quelques uns téléchargés en wav 16/44,1 (et nul besoin de plus) sur Qobuz, puis traités SARD et stockés sur disque dur formaté en exFat.

NB. Si vous ne deviez choisir que 6 ou 7 morceaux pour vos tests comparatifs ou bien pour euphoniser votre système audio Hi-Fi (ou même Home-cinéma), choisissez ceux marqués (*) en priorité. Ce sont des morceaux exigeants et optimiser leur rendu sonore aura de bonnes chances de bénéficier à tous les autres. En cas d’écoute comparative entre deux appareils, ces mêmes morceaux feront plus vite apparaître les moindres faiblesses de l’un et les points forts de l’autre.

Petite pause musicale

Trop d’airs? Mais non…

On pourrait s’étonner d’une telle abondance de morceaux musicaux comme tests. En fait il faut une bonne quarantaine de morceaux pour meubler la durée envisagée et pour me forger une opinion définitive, surtout qu’il n’est pas inscrit dans le marbre que par la suite je ne me décide pas à euphoniser le DAC UD-501. Et dans cette hypothèse il faut que ma mémoire auditive se soit imprégnée de la personnalité du convertisseur TEAC, de sa signature sonore, une fois celle-ci stabilisée.
Certains s’étonneront peut-être de ne voir ni Rock, ni Techno, ni Electro et autre Daft Punk dans ma sélection… Je n’ai rien contre ces musiques. C’est simplement que je suis incapable de porter le moindre jugement sur un appareil hi-fi qui reproduit ces musiques électroniques, faute de la moindre référence comparative (Quel est le vrai son d’un synthé diffusé par une méga sono sur scène ? Moi, je ne sais pas. Par contre pour des instruments de musique acoustiques et pour la voix humaine, ça, je sais.)

Prendre tout son temps

Une écoute musicale comparative de bons matériels hi-fi doit se faire sur une longue durée, de plusieurs semaines, voir un, deux ou trois mois, et pas sur une trop frustre (et simpliste) comparaison A/B/X instantanée d’ailleurs impossible à réaliser ici du fait des connexions, des rebranchements divers, des niveaux à égaliser.
Par ailleurs le DAC TEAC est tellement bourré de composants qu’il a besoin d’un long rodage, il faut donc lui laisser pas mal de temps pour « murir ». Je pense le faire marcher dans un premier temps 50H, faire un rapide point, et continuer le rodage jusqu’à 150h ou 200h, en régime intermittent avec une modulation audio variée. Il convient de ne pas le pénaliser en se faisant trop tôt et trop vite une fausse opinion, car au départ, le DAC UD-501 tout juste installé, le rapport des forces entre les 2 candidats est plutôt celui-ci:

P'tit Goliath contre GROS David

P’tit Goliath contre GROS David

Il faut se rappeler que très souvent « cordons de pacotille » rime avec son de pacotille… et que dans le cas présent c’est une évidence même sur un DAC juste sorti de sa boite, alors qu’il a – pour l’heure – un son ferraillant, décalé vers l’aigu, sans vrai grave, avec un medium décharné, fade. S’abstenir de livrer tout cordon eut été plus judicieux que d’en fournir qui ne sont pas à la hauteur! Les utilisateurs qui ne le savent pas attribueront, même après rodage,  dès lors une note musicale médiocre à l’UD-501 sans se douter qu’ils notent les câbles RCA qu’ils ont branchés sur les sorties ligne et pas le convertisseur N/A!

Mes repères indicateurs de rodage
Le rodage commencera à être bon quand :
1°) les filtres PCM DF, en position off, slow et sharp feront une différence qui me saute aux oreilles
2°) l’acoustique de salle prendra une couleur sombre, dense, chaude, peuplée d’un fourmillement de micro-bruits qui la rendront vivante, réaliste, et non pas vide, glaciale et muette.
3°) on commencera à oublier le côté numérique, froid, clinique et inhumain du rendu sonore.

La vraie écoute? après seulement!

Mes vrais tests d’écoute seront donc décalés d’autant car pendant que l’appareil se rode, je ne l’écoute pratiquement pas, juste quelques secondes par-ci, par-là, pour vérifier que tout fonctionne correctement, sans faire de comparaison.
>>> Pour mémoire, les seuls Black-gate FK de la couronne de 7 condensateurs bidouillée sur ma carte-son E-MU 0202 avaient demandé près de 100h de rodage avant de révéler leurs qualités musicales et 500h pour atteindre leur sommet.

Je ne suis pas un chaud partisan du test ABX qui est loin de mettre en évidence les qualités musicales que j’apprécie. A propos des limites du test ABX, voir le billet: LA MESURE DE LA MUSICALITÉ, (Quels outils pour apprécier la qualité sonore d’une chaine Hi-Fi? Subjectivisme contre Objectivisme)

La configuration Player AIMP3/DAC

Le PC doit avoir installé préalablement installé le Driver USB / ASIO téléchargé sur le site internet de TEAC. Le PC doit rester connecté au Web encore un bon moment car bizarrement il fait un update… qui recharge un nouveau driver. On se demande bien pourquoi celui téléchargé juste auparavant n’était pas à jour! Simple hasard?

Le player AIMP3 doit être réaffecté manuellement (onglet Préférences/Paramètres/Lecture) dès son lancement à la nouvelle carte-son, le DAC TEAC, via son driver ASIO. La configuration interne de AIMP3, en rééchantillonage 176400Hz sera alors reconnue automatiquement comme format natif par le TEAC UD-501. Par contre le buffer ASIO ne pourra pas être réduit, bloqué par TEAC à 20ms. Dommage. On voit ci-dessous que le player fonctionne bien en 32 bits interne, 176400 Hz.

Configuration AIMP3 avec le driver ASIO TEAC

Configuration AIMP3 avec le driver ASIO TEAC

On configure le rééchantillonnage en 176400 Hz en amont, dans le player AIMP3, ainsi le convertisseur N/A TEAC considère le signal entrant comme original PCM haute définition 176,4kHz, sur lequel on peut appliquer ou non le filtre au choix Slow ou Sharp.

Du côté Windows, dans « Périphériques de lecture », l’OS a des réactions étonnantes et différentes selon le Win7 32 ou 64 bit. Il n’y affiche pas , du moins pas encore, une option 176400 hz mais en rajoute une en 380000 Hz (!), oui 380 ! Comme l’OS est shunté par l’ASIO cela n’affecte en rien le son, c’est seulement un comportement bizarre.

Teac UD501 dans win7

Teac UD501 dans win7

L’entrée USB du DAC UD-501 supporte en PCM les fréquences d’échantillonnage 44,1/48/88,2/96/176,4/192/352,8/384 kHz …. d’où peut bien sortir ce bizarre 380 kHz affiché dans Win7 qui ne correspond à aucun multiple de format audio – 47500 Hz x8? Bon, quelques jours plus tard ce même EeeP se configurait de lui-même en 384000 Hz.  Mon autre PC Phi² audiophile (Win7 64 bit) reste obstinément en 192 000 Hz. Allez donc comprendre!

Le temps de chauffe

Une fois rodé – on confirmera à ce moment là – il semblerait que le UD-501 demande encore un temps de « chauffe » après son allumage pour retrouver toutes ses marques. C’est une des choses, entre autres, qu’une future euphonisation – s’il réussit son examen de passage AA – permettra de réduire à quelques minutes ou même de supprimer! C’est un des bénéfices collatéraux de l’euphonisation réussie, les appareils audio hi-fi sont quasi instantanément musicaux, même à froid.

(NB. Je crois que le rodage se fait à la fois mieux et plus vite si on éteint l’appareil une minute toutes les 2h environ, plutôt que de le laisser lire en boucle 24h/24.)

Pas d’euphonisation pour le Yearling

Cela signifie que quand le DAC TEAC est en service pour une écoute sur ma chaîne dédiée casque Stax,  je coupe Syntoniseur distant,  COT, Ambiophoniseur TBF, Répéteur et Sonde de terre déportée etc. etc. (voir lexique). Ce n’est pas par sadisme, c’est uniquement pour cerner sa personnalité telle que les ingénieurs concepteurs TEAC l’ont pensée, brute de décoffrage. Mais je remets bien sûr tout en service dès que j’écoute l’E-MU 0202. Cela me permettra de mesurer en fin de rodage le chemin le chemin qu’il restera à faire à l’UD-501 pour arriver au niveau musical de l’E-MU 0202 euphonisée, sachant que cette dernière s’oublie totalement, en écoute au casque Stax comme sur enceintes.

Au delà des critères Hi-Fi

Mon avis personnel est bien sûr totalement subjectif. J’assume le fait d’être un mélomane qui se fie entièrement à ses seules vieilles oreilles pour juger un matériel censé reproduire fidèlement de la musique. Mon appréciation est de nature musicale et non « hi-fi » ou « objectiviste » (hi-fi au sens de: mesures avec tout un tas d’instruments, de chiffres, de spectre sonore découpé en rondelles, d’analyse à la loupe de tel front d’onde, de telle courbe à l’oscilloscope… qui ne m’apportent rien.

Mais si vous êtes fan de mesures, voyez ici: http://archimago.blogspot.ca/…teac-ud-501-pcm-performance.html .

Je préfère m’attacher à la perception globale, au plaisir sensuel de l’écoute et à l’émotion ressentie, et ce sans tenir compte ni du prix de l’un ni des contraintes du DIY de l’autre.

Je ne suis pas un critique très compliqué!

En résumé, mes ultimes critères d’appréciation en Hi-Fi sont fort simples:
- j’y crois ou j’y crois pas.
- J’oublie la chaîne, le casque, les enceintes, ou pas.

« Faites confiance à vos oreilles. » répétait inlassablement Wilma Cozart-Fine. C’est ce que je fais et que je vous invite à faire.

Petite pause musicale

Laisser se décanter les choses

Cerner les qualités musicales générales et surtout la capacité émotionnelle, d’un appareil audio « haut-de-gamme » ne se fait pas en quelques minutes, à la va-vite. Ce qui peut d’emblée faire croire à un total ratage peut se transformer en une belle réussite musicale après quelques semaines de rodage. Mais le temps peut tout aussi bien confirmer le ratage et quel que soit le prix de l’appareil.
Seul le temps fait qu’on revient toujours au même appareil pour écouter tel ou tel air, c’est un signe qui trompe rarement. Inversement seul le temps indique si une lassitude se crée, ou si une fatigue auditive apparaît.
Un très bon appareil s’écoute même les jours où l’on est fatigué, préoccupé, où l’on n’a pas envie de musique, ou même avec un mal de tête. Bizarrement le mal de tête s’oublie, s’estompe… mieux qu’avec de l’aspirine!

La vraie question est ailleurs

La vraie question que je me pose n’est pas de savoir si le convertisseur N/A TEAC est moins musical, aussi musical ou plus musical que l’E-MU 0202. C’est secondaire et peu pertinent à ce stade (ni rodé, ni bien monté en câbles, ni euphonisé). Ce qui m’intéresse de savoir c’est surtout si une vieille carte-son économique fait la différence du seul fait d’une bonne euphonisation, tout comme l’euphonisation d’un simple câble USB par rapport à un câble dit « audiophile »..
En fait ce comparatif me permettra de jauger l’apport de l’euphonisation et de vérifier une thèse que je soutiens depuis très longtemps: « ce n’est pas tant le matériel audio qui fait la bonne musique, c’est aussi en grande partie son environnement électromagnétique, filaire et aérien!. Il me restait à déterminer dans quelle proportion pour un DAC, car pour un lecteur CD de salon, pour un ampli intégré ou pour un PC portable je le sais déjà.

Petite pause musicale

Un feuilleton à épisodes

C’est donc une écoute comparative qui s’annonce longue… j’essaierai d’écrire des billets au fur et à mesure de l’avancement des choses. A suivre donc, si vous en avez la patience… Navré pour ceux qui pensaient trouver une conclusion décisive, claire et définitive à la fin de ce billet. Elle viendra en son temps.

Episode 1 : c’est la présent billet, la présentation des protagonistes, la vieille carte-son et son challenger.
La suite pourrait être:
Episode 2 : « DAC UD-501 rodé, où en est-il?«  (chaque titre sera un hyperlien actif le moment venu)
Episode 3 : « DAC UD-501, améliorable? »
Episode 4 : « DAC UD-501, câble USB, câbles de modulation, cordon secteur… tous coupables ou innocents? »
Episode 5 : « DAC UD-501 rodé et euphonisé, où en est-il?
Episode 6 : « E-MU 0202 modifiée et euphonisée vs DAC UD-501 euphonisé, finalement je garde qui? »

Mais il est possible que la suite de l’histoire ne soit pas publiée sur le présent blog, qui est voué à disparaître.

Il faudra peut-être se tourner vers mes anciens blogs >>> http://audiophile.blog.free.fr/ et http://laudiophile.blog.free.fr/. Et puis… peut-être n’y aura-t-il pas de perdant, mais que des gagnants. Une fois euphonisé, voici le look que j’envisage pour ce DAC UD-501 version Phi Audiophile AA :

DAC UD-501 version Phi Audiophile AA

DAC UD-501 version Phi Audiophile AA

Manuels utilisateur, bancs d’essais des E-MU0202 et TEAC UD-501:

http://ccftp.creative.com/Manuals/TSD/11578/0xD53D2107/0202-USB-FR.pdf
http://www.teac.com/content/downloads/products/890/ud-501_om_efs_va2.pdf
http://www.teac.com/content/downloads/products/890/hr_player_om.pdf
http://archimago.blogspot.ca/2013/05/initial-impressions-teac-ud-501-usb-dac.html

PS. Concernant le DSD, à ce jour seuls quelques rares sites en proposent au téléchargement, et le site Qobuz devrait bientôt s’y aventurer.
Mais je n’ai jamais été très convaincu par le disque SACD (dont le format est DSD), et rarement par les fichiers téléchargés aux formats studiomaster 24/96, encore moins par les DXD et autres PCM 384kHz. Je reste très sceptique sur l’intérêt de la HD vis à vis du wav en 16/44,1 dès lors qu’il est lu en SARD++. N’ayant pas de quoi faire une comparaison correcte avec du DSD, je n’en parlerai pas. Mais pour trouver du DSD => http://dsd-guide.com/where-can-you-find-dsd-music-downloads

Le DSD ça sert à quoi?
Des tests comparatifs en aveugle ont été programmés par la très sérieuse Audio Engineering Society (AES): il en a résulté qu’entre une écoute en DSD et une autre en PCM quantifié à 24 bits et échantillonné à 176.4 KHz, aucune différence n’a pu être notée. Selon d’autres auteurs (et c’est aussi mon avis (*), il n’y aurait pas de relation entre l’augmentation de la résolution et de la bande passante et la qualité perçue.

Ironie de la pratique!

le DSD « final » est souvent fait à partir de PCM 192 KHz/24 bits ou de DxD 352.8 KHz/24-32 bits car le DSD 1 bit pose le problème de sa post-production du simple fait qu’il est non éditable. Les firmes Philips et Sony, inventeurs du DSD, approuvent ce fait.
source: http://fr.wikipedia.org/wiki/Super_Audio_CD

(*) Le format DSD permet un filtre passe-bas « doux » à 6dB/octave et reporté très très loin dans les très hautes fréquences, évitant des effets néfastes qui se répercutent sur les transitoires de la musique, et parfaitement audibles, elles. C’est cela qu’on apprécie. Le PCM du CD audio doit par contre utiliser un filtre brutal à 20dB/octave et situé très bas, dès 20kHz. C’est cela son problème, outre le jitter de la lecture laser à la volée. Ceci est résolu en utilisant le suréchantillonnage en 176,4kHz, (44,1kHz x 4) reportant ainsi le déclenchement du filtre 8 fois plus haut en fréquences (20kHz x 8). En outre ce bonus est assorti dans le cas du SARD++ d’un dithering virtuel 32 bits avec un algorithme musicalement performant (psychoacoustique) et bénéficiant de l’absence de jitter d’une vraie dématérialisation. Ainsi traité, le 20Hz à 20kHz du PCM 16bits/44,1kHz devient dès lors parfaitement satisfaisant, même pour le vieux mélomane audiophile exigeant que je suis!

L’écoute-test peut-elle être objective?

L'écoute test objective

L’écoute-test objective

C’est un très vieux débat entre objectivistes et subjectivistes sur la façon de cerner la personnalité et la qualité des matériels audio Hi-Fi. Il ne s’agit pas ici de la critique musicale, de l’interprétation, de musicologie, ou de jugements sur le talent des musiciens. Au delà des matériels de base, lecteur CD, Convertisseur N/A, préampli, , amplis, enceintes acoustiques, il s’agit de savoir si certains accessoires Hi-Fi sont réellement efficaces et bénéfiques ou s’ils relèvent du fantasme ou de l’autosuggestion.

NB. Le sujet est ici l’écoute critique visant dans l’absolu à apprécier un système Hi-Fi, un appareil audio, un accessoire ou une bidouille et non pas une écoute comparative entre deux appareils.

Subjectif et Objectif

On peut fort bien concilier les deux points de vue objectivistes et subjectivistes dès lors qu’on applique un protocole assez rigoureux.
Par exemple, comment savoir à coup sûr qu’une bidouille, un accessoire quelconque, une modification de contexte ou d’un paramètre est une amélioration ou non du rendu sonore d’une chaine Hi-Fi. ? Parfois la chose est mesurable aux instruments, parfois ça ne l’est pas. Même quand c’est mesurable ça ne veut pas dire que c’est pour autant un mieux musical, parfois c’est même une dégradation, parfois c’est seulement différent sans qu’on puisse dire si c’est mieux ou pas, c’est autre chose. En fait le juge final ne peut être que l’oreille.
Elle est imparfaite, l’oreille, et surtout la mémoire auditive est si aléatoire, volatile, me direz-moi. Est-elle fiable pour un test? Vous en doutez? C’est pourtant la seule bonne façon de décider, car c’est nous qui apprécions la musique et non des appareils de mesure.

Imparfaite mais décisive

Je ne crois pas que les petites contingences ou faiblesses de l’oreille des uns ou des autres soient un réel handicap pour faire des tests d’écoute, il suffit de respecter quelques règles simples. L’écoute critique des bidouilles audiophiles en Hi-Fi, bien que subjective peut acquérir une valeur de décision aussi absolue que serait une mesure objective si celle-ci eût existé, et en admettant qu’elle fût pertinente, et beaucoup mieux qu’un test ABX souvent impossible à réaliser de ce cas.

L’écoute d’une bidouille est concluante, effectivement positive, si:

1) si la différence perçue avec la bidouille, le machin ou l’accessoire installé est suffisamment flagrante et répétitive sur une longue période pour être chaque fois clairement identifiée, et ressentie comme un « plus » musical.
2) si la différence perçue est identifiée comme étant un bénéfice de même nature et par d’autres auditeurs non avertis de la chose (écoute sans idée préconçue)
3) si l’écoute critique pose comme principe de base que toute différence minime et qui ne satisfait pas aux points 1 et 2 sera considérée comme inexistante. (J’ai l’habitude de dire qu’en matière de test d’écoute de mes bidouilles audiophiles, le doute ne profite jamais à l’accusé.)
4) si la différence entérinée comme une amélioration musicale satisfait au test inverse, celui du test soustractif décalé dans le temps. Passé quelques semaines, l’oreille a intégré la qualité sonore atteinte et la juge normale. C’est désormais un dû. Lui en retirer le bénéfice doit être instantanément perçu comme une frustration inacceptable, une régression intolérable.
5) si le même constat des points 1 à 4 se fait sur des morceaux de musique très différents, et bien enregistrés, bien sûr.

Relire:
/04actu/04musik/mesurer.htm
/04actu/04musik/sens-interdit.htm
/04actu/04musik/nirvana.htm

Une écoute musicale avec notation

L’écoute d’une bidouille est concluante quand elle a satisfait au point 5 évoqué ci-dessus. Mais ce point 5 est lui-même un vrai parcours du combattant avec 20 obstacles à franchir car il faut que sur tous mes morceaux de musique tests cette bidouille soit musicalement positive et en aucun cas négative.

Mon système de notation est alors d’une grande simplicité. Pour chaque air, et sur chacun des critères retenus je note chaque fois sur un papier mon impression après une courte écoute de 30 à 60 secondes, voire moins: A, B, C, D signifiant: très bon, bon, bof, beurk.
Pourquoi faire si vite et si simple? Parce que, comme disait Henri Jeanson: « Pour un critique, la première impression est toujours la bonne, surtout quand elle est mauvaise. »
L’examen de passage d’une nouvelle bidouille audiophile est donc réussi quand toutes les notes sont A ou B, donc « très bon » ou « bon » sur les 20 morceaux tests. La bidouille est alors adoptée. Mais elle n’est pas pour autant aboutie, figée, immuable. Elle passe au stade suivant, celui du peaufinage temporel… lequel peut durer fort longtemps puisque la perfection en audio est une cible que l’on vise sans jamais pouvoir l’atteindre.

J’ai aussi une règle de conduite pour trancher vite entre des choix parfois peu évidents. Si j’hésite un instant par exemple entre B et C… cette indécision même très courte impose la note C. Ici le jury est très dur, le bénéfice du doute ne bénéficie jamais à l’accusé!

Lire l’article complet avec les vingt airs tests et leurs critères d’écoute: http://api.guide.free.fr/archive019.htm

Petite pause musicale

Relativiser, certes, mais ne pas bouder son plaisir!

Quand on touche à un domaine qui implique la « perception » à l’aide de l’appareil de mesure aussi peu fiable qu’un cerveau humain (on arrive bien à lui faire croire qu’il est au concert alors qu’il est chez lui), on devrait toujours faire preuve d’humilité et relativiser ce que l’on croit entendre. Ce n’est pas forcément identique à ce qu’une autre personne percevra. La subjectivité auditive peut être très personnelle, et parfois très circonstancielle.
Mais quand on confronte les commentaires de différentes personnes ayant écouté le même morceau dans les mêmes conditions, avec et sans la même bidouille audiophile de AA (ou celle d’un autre audiophile mélomane aussi cinglé) et que les termes, les qualificatifs se recoupent pour décrire une même sensation, alors on peut penser que la bidouille a bien un effet subjectif mais aussi partagé par autrui, et probablement quasi universel auprès des mélomanes. De là à dire qu’il s’agit d’un effet objectif, que le son émis a changé, c’est un pas que je me garderai bien de franchir, car les instruments de mesures vraiment pertinents dans le domaine de la hi-fi sont encore à l’âge de pierre. En outre je me contrefiche bien de savoir si c’est mesurable dès lors que c’est perceptible, répétitif, reproductible à l’identique, et que cela m’apporte un surcroit d’émotion, de plaisir musical. C’est moi qui écoute de la musique, pas mon oscilloscope ni mon voltmètre.

ATTENTION ! Niveau sonore excessif, DANGER !

N'écoutez pas trop fort ni trop longtemps, préservez votre audition!

N’écoutez pas trop fort ni trop longtemps, préservez votre audition!

Que vous soyez musicien dans un orchestre, que vous aimiez aller en boîte de nuit ou à des concerts, vous pouvez être exposé à un important volume sonore qui peut endommager vos oreilles de façon irréversible. Sur certains concerts vos oreilles sont exposées à un niveau sonore de 110 dB et parfois davantage alors que celles-ci peuvent être endommagées dès 104 db au delà de 1,30 minute d’exposition.

La musique doit rester un plaisir, utilisez des bouchons d’oreille. Sur votre baladeur, baissez le niveau envoyé dans vos oreillettes ou dans votre casque! Ne vous gâchez pas l’existence. Dans votre domicile 90 dB représentent déjà un fort niveau d’écoute, bien au delà du niveau moyen, les montées en puissance à 100 ou 102 dB sont peu compatibles avec la courtoisie nécessaire au maintien d’un bon voisinage. Ne gâchez pas non plus la vie de vos voisins.

Le savoir-écouter c’est aussi faire en sorte de pouvoir écouter dans de bonnes conditions pendant de très longues années.

Relire: /04actu/04musik/savoir_ecouter.htm

 Toujours plus de dB !

J’ai personnellement toujours été surpris du niveau sonore ahurissant des concerts amplifiés (variétés, pop, rock etc.) comme du niveau moyen délivré en discothèque, au point d’en être incommodé et de devoir me faire des atténuateurs d’oreilles en déchirant en urgence des petits bouts de kleenex.

Pourtant j’adore Mahler ou Bruckner et les tutti orchestraux, les fortissimo y sont impressionnants. Mais ceux-là ne me stressent pas, même installé dans les premiers rangs des fauteuils d’orchestre. Pourquoi? Parce que d’abord ce sont des instruments acoustiques qui jouent et non des instruments électriques, électroniques ou des synthés. Le spectre sonore dans l’aigu n’est pas du tout le même, avec des harmoniques décroissants pour les instruments purement acoustiques. Ensuite parce qu’en musique « analogique », et surtout en musique classique la dynamique est à la fois très forte mais aussi très variée. Un tutti ne dure pas des plombes et les passages doux, pianissimo, alternent avec des passage moyens. Les passages violents sont toujours brefs, l’oreille a le temps de récupérer. La musique moderne, amplifiée semble ne pouvoir s’exprimer qu’à très haut volume sonore et tenu en permanence. L’agression doit être permanente faute de quoi la musique perdrait son sens (en supposant qu’elle en ait toujours un à faire valoir). Enfin parce la notion de tutti orchestral en classique obéit à une volonté du compositeur, elle a du sens, s’inscrit dans une progression dramatique, une tension. La façon de vous y amener compte autant sinon plus que le niveau sonore absolu atteint.

Par décret (décret 98-1143 du 15/12/1998) le niveau sonore moyen en lieu public est fixé au maximum à 105dBA en niveau moyen et à 120dB en crête. C’est déjà anormalement trop élevé et en plus c’est rarement respecté car sujet à interprétation sur la façon de mesurer la chose. On peut donc faire n’importe quoi… et c’est bien ce qui se fait. Sachez qu’il vous faut 16 h pour récupérer de 2 heures d’exposition à 100dBA !
La seule solution est de se protéger… tout en conservant le plaisir d’assister à un concert rock.

Les protections intra-auriculaires

Des spécialistes de l’atténuation sonore proposent des solutions pour une grande variété de publics : des motards aux chasseurs en passant par les sportifs, les professionnels travaillant en milieu bruyant, les musiciens, les ingénieurs du son, et bien sûr les simples mélomanes comme vous et moi.

Quelques bancs d’essais et fabricants de bouchons d’oreilles:
-Dossier  »Tampons pour tympans »
-Banc d’essais « Bouchons Alvis »
-Gammes des produits Howard Leight
-CotralAudika etc.

 

6 réponses à Ecoute DAC

  1. Fab dit :

    Salut, à quelle adresse email peut-on vous joindre ?

    Je souhaitais vous faire découvrir le site StereoGeek.net :) il y a des choses qui peuvent intéresser vos lecteurs.

    Cdt,

    Fabrice

  2. Moa des bois dit :

    Bonjour,

    En effet je me suis trompé de référence sur le TEAC.
    Génial bonne nouvelle votre Euphonisation marchera pour le TEAC UD-H01 qui correspond plus à la moyenne des budgets. Merci. Je suis avec envie.

    Petite pause musicale: Toumani Diabaté with Ballaké Sissoko « The new ancients strings »

    Euphoniquement vôtre

  3. Moa des bois dit :

    Dommage que vous n’ayez pas choisi le TEAC 101, il es moins cher ! Il faudra donc adapter votre euphonisation au 101 pour les moins fortunés, et puis j’adore votre façon de ne pas prendre ce qui est le plus cher.

    Euphoniquement vôtre

    • Bonsoir,
      Je ne connais pas de Teac modèle 101, je suppose que vous voulez parler du DAC Teac UD-H01, petit frère, presque clone du UD-501, qui est effectivement moitié moins cher (Banc d’essai ici) . Soyez rassuré, la façon d’euphoniser le UD-501 sera très probablement directement applicable au Teac HD-01. J’ai en effet pris comme principe pour le 501 de ne pas intervenir dans l’électronique, et de ce fait l’euphonisation, essentiellement externe, en sera aisément transposable… dès lors que l’on sait comment sont implantés les circuits de l’un et de l’autre (c’est important).
      Patience… ça en vaudra la peine, je crois.
      Mais il risque d’être un peu plus volumineux! C’est le tribut à payer pour passer au Grand son et à la Grande émotion.

  4. Ping : DAC TEAC UD 501. Ecoute comparative de 2 convertisseurs N/A externes | Le blog audiophile de AA

  5. Ping : Matériel hi-fi: un intéressant ampli intégré éco et un DAC audiophile presque abordable | Le blog audiophile de AA